Théophile et Marie Jacquet

Descendants,
collatéraux etc...

 
 
   
LA FAMILLE DIOLOT

L'arbre généalogique de Roger DIOLOT

L'arbre généalogique de Renée DIOLOT née BOUVARD

Pour leur descendance, voir l'arbre des JACQUET

 

Jusqu'à l'été 2008: avec la mémoire des vivants.
Jusqu'en Août 2008, nous remontions généralement aux grands parents de mes grands parents, soit sur des personnes nées vers 1860 pour les plus "jeunes" et ayant vécues jusque vers 1930 pour les plus "âgées".

Automne 2008: un grand bond en arrière grâce à Internet!
Certains actes d'états civils sont saisis dans des bases de données par des associations de généalogistes. Il est ensuite possible avec Internet de retrouver ces informations et de les commander à moindre frais. J'ai pu ainsi obtenir des actes de naissance et surtout des actes de mariages. Remontant parfois à grande vitesse les générations.

Ce qui est grisant, c'est d'avoir pu aller au-delà de la mémoire des vivants pour dépasser la simple consignation d'informations et enquêter réellement sur des ancêtres qui avaient été oubliés.

Pour Roger DIOLOT, par exemple j'ai eu de la chance, avec des familles de Châtillon sur Chalaronne ou des environs. Les ancêtres les plus anciens sont actuellement Benoît CIZAIRE et Jean DEGLETAGNE dont les noms apparaissent dans l'acte de mariage de Jeanne DEGLETAGNE et de François CIZAIRE, qui se sont mariés en 1749 à Biziat. Ce sont de lointains ancêtres de Marie NUGUES, la mère de Roger DIOLOT.
J'ai pu remonter assez loin aussi du côté du père de Roger DIOLOT, un peu avant 1800 avec des PELISSON, DELUET, ADOUART et LIMONON.

Hiver 2008: maintenant il va falloir écrire aux mairies.
En Décembre 2008, il faut reconnaître que de nombreuses pistes se sont arrêtées du côté des ascendants de Renée BOUVARD, je suis bloqué au niveau de ses grands parents. En fait les actes dont j'aurais besoin n'ont pas encore été numérisés, mais des requêtes auprès des mairies devraient débloquer la situation.

Il faut savoir que pour couvrir 9 générations, en comptant celle de Roger et de Renée, celà représente 1024 personnes. Si je veux le faire aussi du côté paternel je serai à facilement 2050 personnes... bon faut pas chômer!

Qui sont nos ancêtres?
Si comme moi vous aimez le contact du bois et le jardinage, ce n'est peut-être pas un hasard... Globalement, je ne suis pas tombé sur des gens influents ou célèbres parmi nos ancêtres, mais des gens simples: beaucoup de cultivateurs et de menuisiers, quelques domestiques, couturières, blanchisseuses, etc... Par contre ce sont souvent les métiers indiqués lors du mariage. Rien n'indique donc que ces personnes n'aient pas progressé par la suite.
Au delà de leur profession, ce qui va m'intéresser désormais, c'est de comprendre leur histoire, où ils ont vécu, dans quelles conditions, etc...
Tout cela ne peut donc n'etre qu'un début!

Blason de l'AinD'où viennent-t-ils ?

En tous cas pour les DIOLOT, la plupart sont originaires de l'Ain.

Situé au nord de la région Rhône-Alpes, le département de l'Ain porte le n° 01.
S'il est le 46e département français par la population, il se situe en 57e position en terme de superficie. Département essentiellement rural, renommé pour ses élevages de volailles, l'Ain tire son nom de la rivière qui la traverse, l'Ain.

Frontalier de la Suisse et proche de l'Italie, le département bénéficie d'une position stratégique entre Lyon et Genève, sur l'axe européen nord/sud.

Par le Traité de Lyon, les Pays de l'Ain sont rattachés à la France en 1601.

On y parlait le patois bressan.

Voir la page des Lieux.

Vonnas

Entre 1700 et 1845, nous avions une lignée d'ancètres à Vonnas et alentours, tous cultivateurs à ce qu'il semble.
Barthélémy BORGAT serait mort le 27 juin 1813. L'état civil de Vonnas pour cette année montre le decès de nombreux enfants en bas âge durant l'été. Maladie, malnutrition, ou juste la norme de l'époque? La vie dans ces zones marécageuses ne devait pas être facile. Il faudra approfondir le sujet.
J'ai trouvé des allusions à une épidémie de Choléra en 1830 en France, avec la mort de beaucoup de jeunes enfants
http://ad01.vtech.fr/visu2/visu.html?INB=6
Un de ses voisins, incorporé dans un régiment d'infanterie de Châtillon sur Chalaronne, 66ème régiment de ligne, a été fusillé au front ce même été.
http://ad01.vtech.fr/visu2/visu.html?INB=7

La vie des paysans en 1700:
http://cghfm.org/cghfm/spip.php?article53

Maisons en torchis, toît de chaume, sol en terre battue.
Nourriture: pain et soupe. Très peu de viande.
Mauvaises récoltes autour de 1700 (météo).
Enfants morts nés, mères mortes en couches fréquent. Baptême généralement le jour de la naissance.
"Les premiers jours de vie sont risqués ; les infections diverses telles que le tétanos ombilical, les infections pulmonaires en hiver et digestives en été, tuent un enfant sur dix dans la première quinzaine de sa vie. Viennent ensuite les maladies de la prime enfance, maladies aujourd’hui disparues, comme la diphtérie (le croup), variole, coqueluche etc. Tout cela réuni fait que seul 1 enfant sur 2 atteindra l’âge de 10 ans.""
Chez l'adulte eau contaminée, d'où typhoïde avec des pics de mortalité en septembre. Dysentrie aussi. Tuberculose, ergotisme (seigle).
Pas de médecins en campagne (trop cher) donc tisanes. De toutes façons incapables, saignée... (voir Molière).

Le froid: en 1709 à Gonesse le pris du pain a été multiplié par 7. -10°C dans les maisons. On a mangé desz chiens, chats, rats, cannibalisme. Bois très cher. Mort des boeufs et des chevaux. On ne mangeait pas les chevaux avant 1866. Loups, rage.
Suit épidémies, surtout en été.

1712, peste bovine.

Principal travail à la ferme, le labour, puisla moisson. On cultive essentièlement du seigle, parfois du blé. Et bien-sûr un potager.

On ne travaillait jamais le dimanche (religion).

Sources :
Les années misères (Larchiver)
Sire, votre chirurgien (Kufferath)
La vie des Françaises (Castelot)

La vie des paysans en 1800:
http://cghfm.org/cghfm/spip.php?article54

1832 Choléra

Vers 1880, d'après les livrets militaires, les BOUVARD dans l'AIn mesuraient de 1m54 à 1m77 et avaient reçu une instruction primaire développée (lire et écrire +, juste en dessous du brevet). Ils ont les yeux gris et les cheveux chatains, le visage est ovale et le menton rond ou grand. Ils sont tous catholiques.

Sources :
Les années misères (Larchiver)
Sire, votre chirurgien (Kufferath)
La vie des Françaises (Castelot)

Le nom de famille DIOLOT.
En France : 92 personnes portent le nom de famille Diolot selon nos estimations
Le Diolot est le 97 956ème nom le plus porté en France.

Données par département

Aude (11) Diolot est le 2 557ème nom 41 pers.
Bouches-du-Rhône (13) Diolot est le 15 901ème nom 55 pers.
Hauts-de-Seine (92) Diolot est le 21 077ème nom 45 pers.
Paris (75) Diolot est le 22 724ème nom 58 pers.

DIOLOT est une variante de GUIOLOT (comme DIOT et GUYOT), les 2 noms sont souvent confondus dans les registres.
On en trouve à Semelay, St Honoré, Sermages et dans tout ce secteur.
Je viens de retrouver un Joseph GUYOT dans les ancètres de Roger DIOLOT, vers 1800.
J'ai aussi trouvé un Joseph Marie GUIOLOT qui se maria à Marsonnas en 1830.

Le nom de famille BOUVARD
J'ai trouvé pas mal de BOUVARD dans l'Ain, y compris à Châtillon sur Chalaronne.

Comme toujours, si vous avez des informations susceptibles de compléter ce document, je suis preneur !

Janvier 2008 Caroline VIALLAZ

Je n'arrivais pas à remonter au delà de Caroline VIALLAZ, la mère de Fabien BOUVARD.
Au fil de mes recherches dans les registres de Luthézieu, j'étais tombé sur le mariage de Marie VIALLAZ qui pouvait être la grande sœur de Caroline. A partir de quoi j'avais trouvé des documents sur son père supposé, Jean-Louis VIALLAZ.
Désormais, les choses sont claires car je viens de trouver l'acte de naissance de Caroline, et je ne m'étais pas trompé. Dans la foulée, je lui ai aussi trouvé un grand frère, César, et une grande soeur, Marie. Ne parlons pas des neveux et nièces, oncles et tantes!
Et nous voilà avec une génération de plus! Le maire de l'époque écrit comme un cochon et les noms sont difficiles à déchiffrer. Sa mère s'appelait Sébastienne GUIDOT. Evidemment à partir de là les choses se dénouent rapidement, et l'acte de mariage de la sœur de Jean-Louis nous permet de remonter encore d'une génération de cultivateurs de l'Ain.
Ces éléments se recoupent avec les anciens documents ramenés de Glargin à commencer par un document notarié de janvier 1870, nommant Jean-Louis VIALLAZ, propriétaire cultivateur à Glargin.

J'ai fini par trouver l'acte de mariage de Jean-Louis VIALLAZ et de Sébastienne GUIDOT en 1846? Nous avons donc leurs parents, toujours cultivateurs à Glargin, et quatre ancêtres de plus!
Avec ces éléments, l'origine de la propriété de Glargin s'éclaircit aussi.

Les actes retrouvés à Glargin qont décidément bien précieux, puisqu'ils retracent aussi l'ascendence de Françoise NANTON !