Théophile et Marie Jacquet

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VILLARS LES DOMBES

Le site de la mairie de Villars les Dombes

L’existence de Villars les Dombes à l’époque gallo-romaine est prouvée par la profusion de médailles en argent de la famille Furia, de Trajan, de Septime Sévère, de Julia Augusta, de Caracalla ,... retrouvées sur la commune.
La voie romaine, venant de Montluel, passait par Birieux avant de rejoindre Villars.

Le nom de Villars apparaît vers l’an 1030. Le village appartenait alors à la famille des sires de Villars. Il fut le centre administratif et le siège de la justice des sires de Villars à partir du XIIe siècle. La vente passée en 1402 par Humbert VII, dernier sire, à Amédée VII, l’annexa au Comté de Savoie et, de ce fait, à la Bresse.

En 1595, la prise de Villars par le maréchal Biron, représailles du roi contre l’ambitieux monarque Charles-Emmanuel de Savoie, entraîna une guerre sanglante. La petite cité fut mise à feu et à sang, les habitants tués en partie, la ville et ses remparts saccagés. Le 17 janvier 1601, Henri IV signa le traité de Lyon qui mit alors fin aux atrocités. Curieusement, une artère de la commune porte le nom de Biron.

Vers les années 1830 -1840, eût lieu la révolte des "Voraces", moissonneurs mal nourris qui réclamaient une amélioration de leurs conditions de vie. Ils ne percevaient selon la tradition que " l’affanure ", soit 10 % de la récolte. C’est à cette époque que la route Lyon-Bourg emprunta son tracé actuel divisant les étangs Turlet et Glareins. Villars, autrefois rattaché au canton de Saint-Trivier sur Moignans, devint chef-lieu de canton en 1867.

La poype de Villars

L’ imposante motte castrale érigée au centre de la commune avec, au sommet, les vestiges d’une tour de briques rouges daterait de 940. Cet édifice moyen âgeux porte le nom local de "poype". Dominant de sa masse la place du marché, la poype de Villars, apparemment abandonnée, fait partie du paysage depuis des temps immémoriaux. Mais, en ses flancs, elle abrite encore bien des mystères qui n’ont pas été complètement élucidés.

L’intérêt du site est connu depuis le XIXe siècle, date à laquelle des premières fouilles révélèrent l’existence d’une église enterrée au cœur même de la motte. En 1902, la poype de Villars était acquise par l’Etat et classée monument historique.

En 1988, lorsque le centre inter-universitaire d’histoire et d’archéologie médiévales ouvre le chantier de fouilles, il découvre, enfouie, une église romane complète, datant probablement du XIe siècle. En dégageant l’abside, les archéologues font une autre découverte. Ils mettent à jour une tour carrée couverte d’une voûte en berceau plein cintre, sur laquelle repose l’église. Dans la maçonnerie, on identifie même des blocs gallo-romains. Une datation au carbone 14 situe ceux-ci aux alentours du Xe siècle. Mais, en 1991, le chantier cesse, par manque de crédits. De plus, il devenait impossible de creuser davantage sans procéder à une consolidation de l’édifice.